Le vocabulaire spécialisé de la Bible permet de dire et d’expliciter la véritable histoire de l’homme et de l’univers dans lequel il croit vivre. Cette histoire n’a rien à voir avec celle qui se trouve dans les livres d’histoire que l’homme a écrits et qu’il utilise pour conditionner ses enfants.
Paul écrivait à Timothée : « Un temps viendra où certains ne supporteront plus le sain Enseignement, mais, suivant leurs propres inclinations et l’oreille les démangeant, ils s’entoureront d’un grand nombre de professeurs et détourneront l’oreille de la Vérité pour se tourner vers des inventions. »¹
Le problème avec les inventions, les fables et les mensonges, c’est qu’ils s’éventent tôt ou tard s’ils ne sont pas entretenus. Pour que tous y croient leur vie durant, il faut d’abord que tous soient dûment conditionnés dès leur âge le plus tendre à force de rabâchages, contrôles, notations, classements, sanctions, punitions et menaces, au cours d’interminables années scolaires. En parallèle et par la suite, les médias prennent le relais pour entretenir les leçons apprises et en rajouter de nouvelles : on apprend toute sa vie ! Mais on apprend quoi ? Pourquoi faut-il apprendre par-dessus ce que nos sens nous apprennent déjà ? La réalité ne se donne-t-elle pas d’elle-même ? S’il faut apprendre, n’est-ce pas pour vivre à l’intérieur du monde que l’homme s’est lui-même inventé, monde artificiel superposé à la réalité et qui ne tombe pas sous les sens ?
En vérité, s’il faut étudier ce monde durant des années en vue d’y trouver une place confortable, c’est parce que l’homme l’a fabriqué en s’enroulant dans le fil de ses mensonges comme une chenille dans son cocon. Mais comment s’en sortir quand on est conditionné dès le berceau par un milieu lui-même conditionné qui vous livre pieds et poings liés à des escouades de professeurs ? Pour recouvrer la liberté, il faut se détourner des inventions de l’homme, ne plus les étudier, jusqu’à ce que le tissu de mensonges qui ferme ce monde-prison se déchire et que se révèle la Vérité…
Mais qu’est-ce que la Vérité ? C’est justement la question que Ponce Pilate pose à Jésus² ; malheureusement pour les lecteurs de l’Évangile de Jean, il n’attend pas la réponse du Christ et sort. Heureusement, les lecteurs trouveront plus tard la réponse à cette question primordiale quand Jean écrira dans sa première lettre que : « L’Esprit est la Vérité »³. Mais tout le monde comprend-il les implications de ce raccourci fulgurant ? Pour ceux qui éprouvent le besoin d’en savoir plus, c’est alors qu’il faut se tourner vers le sain Enseignement dont parle Paul, celui de la Bible, celui de Dieu, si différent de l’enseignement dispensé par les systèmes scolaires inventés par l’homme, qu’ils soient laïques ou religieux…
Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché CELA aux sages et aux intelligents et l’as révélé aux petits enfants !⁴
— C’est-à-dire à ceux qui n’ont pas encore été éduqués.
[1] 2 Timothée 4, 3–4.
[2] En Jean 18, 38.
[3] 1 Jean 5, 6.
[4] Luc 10, 21.
